Le rapport que les coptes entretiennent avec la sainteté au cours des années 1960, aussi bien à travers la mise en représentation de leurs saints anciens que de leurs saints contemporains, se précente comme l’élaboration d’un discours dont la vue d’ensemble offre une grande cohérence. Si l’on considère l’ensemble des sources, on se rend compte que ce discours dresse le tableau d’un christianisme égyptien hégémonique, sur l’Égypte en premier lieu, mais aussi sur l’Afrique, sur le Proche-Orient..