A partir de dynamiques et d’esthétiques musicales développées par deux groupes musicaux dans la périphérie de l’aire métropolitaine appelée Grande Vitória, dans le Sud-Est brésilien, il s’agit d’analyser les spécificités des rapports entre pratiques musicales, sonorités quotidiennes locales et investissements identitaires. Dans le sillage du mouvement Mangue Beat et de l’esthétique musicale et chorégraphique du groupe Nação Zumbi, l’idée de ces groupes est de créer un circuit local et de l’inscrire dans le global et le transnational en se faisant ethnographes d’un quotidien particulier. Cette expérience a révélé une singularité en termes de vécu musical pour ces instrumentistes d’espaces périphériques. Dans le même temps, elle a fait surgir...