La contribution se propose d’aborder le thème de l’éducation dans le roman en interrogeant principalement le rapport spéculaire entre Effi et sa mère. Le personnage d’Effi est construit par Fontane comme une Louise en miniature. L’étude comparative des noms (Effi, Louise), de l’aspect physique (taille, allure), de la tenue vestimentaire et des caractères fait ressortir l’écart entre la femme-enfant qui subit son destin et la femme du monde qui entend diriger le sien. Le mariage arrangé, pervers, qui fait d’Effi la revenante de Louise jeune ne peut mener qu’à l’échec. L’éducation à la Innstetten complète celle prodiguée par les parents d’Effi et le pasteur Niemeyer. Le fantôme du Chinois exerce une fonction de surveillance, puis, métaphore d...