On propose de considérer ici l’engagement non pas comme une simple implication mais comme une prise de risque. Celle-ci s’effectue à trois niveaux. Celui du thésard ou du chercheur qui prend le risque de développer des hypothèses qui sont un écart par rapport aux connaissances acquises et qui, dans le même mouvement, doit protéger ses idées de l’influence de la cité et des idéologies dont elle naturellement est porteuse. Celui du chercheur qui s’implique dans la vie de la Cité mais qui doit, à cette occasion, clairement spécifier si ce qu’il soutient relève des faits ou de l’interprétation qu’il en donne, qui sont deux constituants de toute connaissance en sciences humaines. Enfin celui du chercheur, qui agit comme simple citoyen et se trou...