Rites et rythmes urbains dans Fiebre y lanza de Javier Marias : vers une dialectique de l’exclusion

L’article s’intéresse à la façon dont l’auteur espagnol Javier Marías réinterprète dans Fiebre y Lanza (2002), premier volume de son roman fleuve Tu rostro mañana (2002-2007), le thème classique de l’isolement lié à l’espace urbain. A la faveur d’une improbable scène de danse scandant le volume tel un leitmotiv, rites et rythmes se combinent pour montrer que chaque espace relève d’un rythme qui lui est propre et qu’ils sont les acteurs d’une tension permanente entre intégration et exclusion.El artículo tiene por objeto analizar cómo el autor español Javier Marías reinterpreta en Fiebre y lanza (2002), primer volumen de la muy extensa novela titulada Tu rostro mañana, (2002-2007) el tema clásico de la soledad en las grandes urbes. A partir de una extraña escena de baile que ritma la obra tal un leitmotiv, ritos y ritmos enlazan para mostrar que cada espacio corresponde a un ritmo propio y que dibujan una tensión permanente entre integracion y exclusión