Le “Corpus” de ce numéro de La Nouvelle Revue du Travail est consacré aux interdépendances entre la financiarisation de l’économie et les transformations contemporaines du travail. L’entrée privilégiée ici est la gestion, ses acteurs et ses dispositifs, instances intermédiaires grâce auxquelles le macro-économique conforme le microsocial, à travers les métamorphoses imprimées au travail. C’est en particulier autour de l’étude critique des actes désormais omniprésents de mesures physiques et de valorisations comptables des activités de travail conduits par les managers (ou les gestionnaires) que s’est construit ce numéro. Dit autrement, les articles ici rassemblés cherchent à éclairer les différentes manières dont les impératifs de rentabili...