Le deuil et ses rites II

R. Hertz écrivait : « entre l'image persistante d'un homme semblable à nous et l'image d'un ancêtre (...), l'opposition est trop profonde pour que la seconde puisse immédiatement se substituer à la première » (1928). Analyser les procédés qu'emploie une société pour se séparer de ses défunts, se demander si les différents types de « retour » des morts qu'elle conçoit sont liés aux modalités par lesquelles elle les a congédiés et repérer, s'il y a lieu, comment s'y rattache la forme particulière de présence qu'implique le culte des ancêtres qu'elle pratique, tel était, à la suite de cette remarque de Hertz, l'argument soumis aux chercheurs qui ont contribué à ce numéro