La techno jouée en free party est la conséquence directe d’une évolution technologique qui a amené nombre de musiques depuis les années 1950 à façonner leur esthétique sur la base de l’enregistrement. Au cours des années 1980, avec l’apparition du sampler, des problèmes juridiques n’ont pas manqué de se poser quant à l’utilisation de musiques préexistantes pour en composer de nouvelles. La free party, née au début de la décennie suivante, s’est d’emblée opposée à toute mise en règle. Au contraire, elle prétend à une utilisation libre et sans contrainte du sampling. Cet article montre comment l’esthétique techno de cette culturecorrespond parfaitement avec les utopies sociales et les manières de faire de ses acteurs. En effet, dans sa factur...