Dans les guerres de mémoire auxquelles se livrent anticolonialistes et tenants de l’œuvre coloniale, l’école occupe un statut ambivalent : elle aurait participé, au même titre que les hôpitaux, les routes, les voies ferrées et les statistiques de vaccination, de ce « rôle positif » de la colonisation. Certains acteurs allègueront qu’il n’y a pas lieu de rougir de l’œuvre scolaire (ou sanitaire – et, plus généralement, mais de façon sans doute moins consensuelle, d’infrastructure) accomplie à ..