Évoquant ici l’hortus conclusus de la « littéracie », la chambre d’échos qui l’agrandit à l’infini, la materia prima à laquelle les essais télévisuels et internautiques d’Alexander Kluge reconduisent les lettres et les images, on en dégagera la cinécriture. On esquissera les nouvelles disjonctions et conjonctions, balzaciennes, eisensteiniennes, klugiennes d’une dramaturgie sphérique où se métamorphosera après 1987, après 1989, après 2001, après 2003, la « consanguinité de la littérature et du cinéma ». Après le 11 septembre 2001, quand la pesanteur des « rapports effectifs » sans nul point « abarique » incurvera l’espace littéraire, Kluge pratiquera une anti-littérature en lettres et voix, un cinéma-espace au-delà du montage et du découpag...