Los efectos de las nuevas tecnologias informatizadas sobre el trabajo: el caso venezolano

RésuméLes effets des nouvelles technologies informatisées sur le travail: le cas du VenezuelaLa pénétration des nouvelles technologies dans l’industrie vénézuélienne est encore limitée et c’est dans le domaine de l’informatisation qu’elles se sont le plus généralisées tant dans le sectaire tertiaire que dans la partie administrative du secteur secondaire. Le recours aux techniques informatisées est apparu dans les années soixante-dix, particulièrement dans le secteur financier où son utilisation était toutefois restreinte à l’établissement des salaires, à la comptabilité et à la facturation, s’étendant aux autres aspects de l’organisation au cours des années quatre-vingts seulement. Cette diffusion coïncide avec les débuts de la récession au Venezuela. C’est pourquoi, les secteurs qui ont vu se répandre l’utilisation des nouvelles technologies sont ceux qui ont le moins souffert de cette récession. Même si ce sont les grandes entreprises qui se sont le plus automatisées, nombreuses sont les entreprises métalmécanique de taille moyenne qui ont progressivement intégré les machines outils à contrôle numérique sous la pression du marché et à cause du manque de main d’oeuvre qualifiée.Ceci explique que l’automatisation a affecté sensiblement l’emploi parfois d’ailleurs en provoquant un phénomène de croissance. L’on peut observer que l’augmentation du produit dans les secteurs en expansion ne va pas de pair avec la croissance de l’emploi. Le caractère relatif de l’impact sur l’emploi peut contribuer à expliquer la faible attention accordée par le mouvement syndical à ce problème, du moins jusqu’à récemment.La modernisation technologique s’est mise en place parallèlement à l’implantation de stratégies organisationnelles variées, parfois aussi en réponse aux exigences définies par les équipement eux-mêmes (une rationalisation de type tayloriste par exemple). Dans ce cadre, les effets de l’automatisation que nous avons diagnostiqués consistent en une plus grande concentration et à une diminution du coût de la main d’oeuvre. Au cours des trois dernières années, certaines grandes entreprises ont modifié leurs critères d’organisation, ce qui a impliqué un ensemble de changements qui avaient pour but de flexibiliser l’organisation du travail pour optimiser la capacité d’adaptation des entreprises à l’environnement. Actuellement ce processus de modernisation organisationnelle est stimulé par le gouvernement qui y voit un mécanisme fondamental du processus de reconversion industrielle. Cette nouvelle orientation a deux conséquences au niveau de l’emploi: segmentation de la force de travail et tranformation de l’organisation du travail