Gender studies in the gender-blind post-socialist geographies of East-Central Europe

This paper draws on East Central European experience with the aim of understanding the nature of Anglo-American hegemony in feminist geography and of voicing subtle criticism of that hegemony. It identifies changes that are necessary to counter this situation and suggests means of bringing them about. Towards this end, it considers two issues. First it examines the forms of hegemony that are experienced by East-Central European feminist geographers and their implications for the development of gender studies/feminist geography in the region. Second it looks at the characteristics of feminist geography in the post-socialist region. With respect to the latter, it focuses on the social and institutional root causes of the time lag in/lack of its emergence. Although the paper mainly presents the differences in the production of knowledge in feminist geography, the author considers it equally important to face inequalities if shared strategies are to be formulated and political actions are to be taken.L’objectif de cet article est de contribuer, à travers l’experience des pays d’Europe centrale et orientale, à la compréhension et la critique de l’hégémonie anglo-américaine sur la géographie féministe. Il identifie les changements nécessaires au renversement de cette hégémonie et suggère la manière de les appliquer. Pour atteindre ce but, l’article prend en considération deux questions. Premièrement, il examine les formes d’hégémonie qui sont vécues par les géographes féministes de l’Europe centrale et orientale ainsi que leurs implications dans le développement des études de genre/de la géographie féministe dans la région. Deuxièmement, il se penche sur les caractéristiques de la géographie féministe dans la région post-socialiste, et plus particulièrement sur les causes sociales et institutionnelles de son retard temporel et/ou de son absence. Bien que cet article présente principalement les différences dans la production de connaissance en géographie féministe, l’auteur considère qu’il est aussi important de faire face aux inégalités si des stratégies partagées doivent être formulées que de mettre en place des actions politiques