Teaching the complexity of translation

To the practitioner, translating nowadays is a complex task marked by co-operation and the need to conform to a more or less strictly defined work process. Recent academic studies have revealed the importance of non-translation tasks for the work practice of professional translators (Kuznik & Verd 2010; Risku 2009; Gouadec 2005 and 2007). Computer-aided translation (CAT) tools offer a wide range of functions aimed at supporting translators in meeting such demands, including translation memories, terminology management and modules for project management or invoicing. This report argues that addressing these factors within the framework of academic translator training programmes still poses a considerable challenge due to the expert and situated character of translation practice (Risku 1998 and 2000). It suggests that an adequate teaching method should be based on constructivism. Based on this paradigm, a classroom simulation is introduced to enable transferable understanding of professional translation work through a realistic setting and self-directed problem solving. Results show positive learning as well as motivational effects.Aujourd’hui, la traduction est une activité complexe, fortement marquée par la coopération entre différents prestataires, ce qui nécessite d’adhérer à un processus de travail plus ou moins défini pour l’exécution de nombreuses tâches. De plus, des études récentes révèlent l’importance de prestations autres que la traduction dans le travail des traducteurs professionnels (Kuznik & Verd 2010 ; Risku 2009 ; Gouadec 2005 et 2007). Les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) proposent une solution technique aux demandes du contexte décrit (mémoires de traduction, gestion de la terminologie et dispositifs de gestion de projets et de facturation). Pourtant, enseigner la bonne utilisation de tous ces aspects est encore un défi dans le cadre de la formation universitaire des traducteurs. Cet article avance que le caractère expert et situé de la traduction en est l’une des causes (Risku 1998 et 2000). Il suggère qu’une approche didactique basée sur le constructivisme peut résoudre le problème. Dans cette ligne de pensée, l’article présente un jeu de simulation mettant en place un environnement authentique qui contraint l’étudiant à résoudre les problèmes en autonomie. Les résultats montrent un effet positif pour l’apprentissage ainsi que pour la motivation