Après avoir insisté sur l’obligation qu’avaient les migrants à travailler à l’essor économique de leur région d’origine et prôner le co-développement, les États commencent, en lien avec les réalités migratoires, à promouvoir la migration circulaire. Ces dernières années, le Burkina Faso a accueilli des milliers de ressortissants, refoulés de Côte d’Ivoire et de Libye et a été conduit à mettre en œuvre des mesures au coup par coup sans qu’on puisse véritablement parler de politique migratoire. Ces différentes thématiques ont déjà fait l’objet de journées d’études au sein du LPED permettant d’interroger la catégorie des rapatriés tout comme les relations controversées entre migration et développement