Spatial reconfiguration and problems of governance in urban regions of Europe

Since the 1980s under the challenges of globalisation, de-industrialisation and tertiarisation European urban regions are changing their traditional urban fabric and pattern and their economic orientation. Fragmented structures and the rise of advanced business related services are to be observed in most urban agglomerations. The traditional core-periphery pattern of the “urban continuum” turned into an urban patchwork, in which peripherical locations were upgraded and now host some of the most active economic functions of the city regions. The liberalization of regulated social and economic systems, the opening of national boundaries, the globalization of economic and social networks in functional supra local interdependencies, and the acceleration by informational technologies changed the spectrum of urban governance in a complex fabric of non-local and local interferences. Privatization and deregulation of public policies created new action spaces for economic and social actors in the private sector. Also within the domain of the public sector, tendencies of differentiating the proactive role of national government in the intergovernmental relationships – via simultaneous processes of decentralization and internationalization – created a new multi level arena of public governance, which involves all governmental levels of scale in the making of urban policies. Thus, the clear single dominancy of central government of the welfare society disappeared and changed into a plethora of intergovernmental relationships.This article gives a short overview on these spatial and political tendencies. It also moderates the following articles, which are more or less related to the knowledge created by the EU-project COMET – Competitive Metropolises, realised in the 5th Framework Programme.Depuis les années 80, les zones urbaines d’Europe, confrontées aux défis de la mondialisation, de la désindustrialisation et de la tertiarisation, voient se modifier leur tissu urbain, leurs structures traditionnelles et leur orientation économique. Dans la plupart des agglomérations, on rencontre des structures fragmentées et les services avancés aux entreprises sont de plus en plus nombreux. Le schéma classique centre-périphérie du « continuum urbain » s’est mué en un patchwork où les localisations périphériques ont été revalorisées et abritent aujourd’hui certaines des fonctions économiques les plus dynamiques des villes-régions. La libéralisation de systèmes socio-économiques dirigés, l’ouverture des frontières nationales, la mondialisation des réseaux économiques et sociaux en interdépendances fonctionnelles supra-locales, couplées à l’accélération due aux technologies de l’information ont transformé le champ de la gouvernance urbaine en un tissu complexe d’interférences, locales ou non. La privatisation et la dérégulation des politiques publiques ont créé de nouveaux espaces d’action pour les acteurs économiques et sociaux au sein du secteur privé. Parallèlement, dans le secteur public, les tendances à la différentiation du rôle proactif du gouvernement national au profit de relations intergouvernementales – via des processus simultanés de décentralisation et d’internationalisation – ont créé une nouvelle arène pour la gouvernance publique, impliquant tous les niveaux de gouvernement dans l’élaboration des politiques urbaines. Ainsi, la nette domination du gouvernement central dans une société d’abondance a disparu au profit d’une pléthore de relations intergouvernementales.Cet article donne un aperçu de ces tendances spatio-politiques, et modère également les articles qui suivent et sont plus ou moins en rapport avec les acquis du projet COMET – Competitive Metropolises-, réalisé dans le cadre du 5e Programme Cadre