Le projet de Perec avec « 53 jours » était d’écrire un texte qui déconstruirait lui-même sa première partie dans une seconde partie. Aussi est-ce la spécularité qui focalise le travail de Perec dans les brouillons, autour d’une intrigue policière plusieurs fois déconstruite et chevillée sur la mise en abyme de quatre romans différents. Ce sont les listes, combinaisons, chiffrages, schémas et structures qui retiennent le travail de l’écrivain dans une volonté de mise en ordre et d’épuisement de tous les possibles. Trois éléments sont alors récurrents : le travail sur une diégèse ramifiée, l’essai d’équilibrage des vingt-huit chapitres entre eux, et la tentative de faire se correspondre les quatre romans en abyme qui composent le livre. Confr...