Anaphore associative, thèse lexico-stéréotypique : oui, mais...

Michel Charolles (1994b) utilise le connecteur mais pour remettre en cause la contrainte d’une relation associative stéréotypique entre le référent antécédent et le référent d’une anaphore associative et pour prouver que le contexte peut également établir un tel type d’anaphore. Nous nous proposons, dans ce travail, d’examiner la validité de cet argument et de montrer en quoi il manque finalement sa cible. Chemin faisant, c’est la problématique de la typicalité tout entière, avec des vues sur la généricité, sur le raisonnement par défaut, l’interprétation des séquences connectées par mais, etc. qui se trouvera abordée.Michel Charolles (1994b) makes use of the connective but in order to reassess the constraints of the stereotypic associative relation between the referent corresponding to the antecedent and that of the corresponding associative anaphora and to prove that the context can also lead to the establishment of such an anaphora. Our aim in this paper is to examine the validity of this proposal and to demonstrate how it finally misses its target. In doing so, we come to tackle the whole problem of typicality, and through it, the notions of genericity, default reasoning, and the way sequences connected by but can be interpreted