Introduction Il vaudrait mieux ne pas parier d’une part que, pour l’ensemble des chercheurs en sciences humaines, la Protohistoire soit autre chose qu’une période “analphabète” et, d’autre part, que l’étude de l’émergence de l’État ne soit pas du seul ressort des historiens de l’époque moderne : on aurait toutes les chances de perdre. Sans doute, en prenant un peu de recul, et à comparer entre elles les diverses traditions académiques, obtiendrait-on sur ce sujet des résultats, disons, contra..