Stigmate et métier

On dit de la prostitution qu'elle est le « plus vieux métier du monde ». De fait, les prostituées définissent leur situation en termes de profession ; elles tentent, pour échapper au discrédit et à la stigmatisation, de normaliser leur activité et d'imposer l'idée qu'il s'agit d'un métier comme un autre. À partir d'entretiens et d'observations menées sur les trottoirs de Lille, Stéphanie Pryen tente de comprendre le jeu complexe du stigmate et du métier.Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont permis d’avoir un regard sur leur expérience et d’écouter leur parole ; tous ceux qui m’ont aidée à ouvrir des pistes de réflexion nouvelles et qui m’ont conduite à en fermer d’autres ; tous ceux qui m’ont soutenue par leur affection et leur confiance ; je leur suis chaleureusement reconnaissante d’avoir tous contribué à ce travail. Je remercie les membres de l’équipe Métis du laboratoire CLERSE qui m’ont accueillie au commencement de cette recherche, et les membres de l’équipe Travail-Emploi-Ville du même laboratoire qui m’ont soutenue dans les derniers moments en montrant leur intérêt à ce travail, et en me proposant des pistes nouvelles. Merci aux membres de l’Ifrési pour leur soutien informatique, logistique, et angliciste. Je tiens à remercier particulièrement Anne Barrère, Marcel Calvez, Gabriel Gosselin, Pascal Mauny, Brigitte Monfroy, Jean-Guy Nadeau, Kourosh Saljoghi, pour m’avoir aidée à réaliser ma thèse en sociologie ; ainsi que Danilo Martuccelli qui m’a prodigué ses conseils pour la retravailler en vue de cette publication. Merci, enfin, à Alexandre Léné