La notion de public n’a cessé d’être débattue par les sciences humaines et sociales depuis que ces dernières s’en sont emparées pour en faire un objet d’étude et de recherches. Cependant, très tôt, la notion de public a été dénoncée comme relevant d’un artefact conduisant à des représentations réductrices d’une réalité complexe. Hormis quelques articles pertinents et dossiers thématiques, le terme de « public », entendu au singulier, a été dissous depuis une quinzaine d’années dans son pluriel, dans une relative indifférence, et sans que la réflexion sur cette évolution ne réveille quelque appétit à la questionner. Or, l’emploi du pluriel, sur lequel les analystes du présent dossier semblent s’accorder, traduit une vision dynamique, la plur...