Le cheval, de la fosse au musée : l’exemple du Centre historique minier

Le Centre historique minier est implanté sur le site de la fosse Delloye, qui a fonctionné de 1931 à 1971. Cette fosse de mine dispose de toutes ses infrastructures, notamment son écurie du jour où le public peut découvrir l’exposition permanente « Le cheval et la mine ». Au XVIIIe siècle, la seule énergie disponible dans les mines du Nord-Pas-de-Calais était la force musculaire, celle des hommes et des chevaux. Au jour, les chevaux de trait actionnaient des sortes de manèges, les baritels, qui servaient à descendre et remonter les produits d’extraction. Au milieu du XIXe siècle, dès que la taille des puits le permit, les chevaux descendirent eux aussi au fond pour tirer les berlines jusqu’à l’accrochage. L’arrivée de nouvelles énergies, la vapeur, l’air comprimé, puis l’électricité, n’exclut cependant pas le travail du cheval au fond des mines et le dernier cheval remonta en 1976. Plus qu’un simple animal de travail, le cheval de la mine était considéré comme un ouvrier à part entière, mais c’était aussi un vrai compagnon de travail, très apprécié du mineur, dont il partageait le dur labeur.The horse from the mine to the museum, the example of Lewarde historic mining centre. The Lewarde mining history centre is established on the site of the Delloye colliery which operated from 1931 to 1971. This pit still features its former infrastructures, such as its above-ground stable, where the public can discover the permanent exhibition entitled ‘Horses and Mining’. In the eighteenth century, the only source of energy available down the mines of the Nord-Pas-de-Calais region was the muscular power, of men and horses. Above ground, draft horses drove winding gins, which could lower the men down and raise the extracted coal up. In the middle of the nineteenth century, when the size of the shafts made it possible, horses were sent underground to haul the mine wagons at the pit bottom. The arrival of new energy sources, steam, compressed air, then electricity, did not put an end to the work carried out by the horses underground and the last horse was brought to the surface only in 1976. More than a working animal, the horse was considered as a fully-fledged worker, but also as a real co-worker, very popular amongst the miners, with whom it shared the hard work