Prêcher à Paris, de la fronde aux lumières

En 1671, Madame de Sévigné se rend à la chapelle de l’Oratoire pour écouter le sermon du vendredi saint du P. Mascaron, car, écrit-elle à sa fille, elle a « toujours honoré les belles passions ». Elle n’est pas la seule à goûter les sermons. Chaque année, lors des temps liturgiques de l’Avent et du Carême, dans tout Paris, des prédicateurs, célèbres ou obscurs, prêchent une « station », un ou deux grands sermons de une à deux heures par semaine. Ces sortes de « conférences » sur le dogme et l..