La réception du Concile de Chalcédoine dans la Mystagogie de Maxime le Confesseur

Il s’agit de démontrer sur texte que la Mystagogie de Maxime le Confesseur constitue une réponse à l’interdiction de parler du nombre d’activité en Christ. En s’inscrivant dans la réception du Concile de Chalcédoine et par une initiation au mystère réalisée grâce à l’Église, Maxime amène à reconnaître par une suite de contemplations la compatibilité de l’unité et de la différence dans tous les êtres selon le dessein de Dieu, y compris dans la tension du monde présent, puis la réalisation de la synergie des activités divines et humaines au cours de la syntaxe et dans l’exercice de la philanthropie. Ainsi, tout en gardant le silence au sujet du nombre d’activités en Christ, il montre comment l’Église introduit au mystère du Christ.This article attempts to demonstrate that the Mystagogie of Maximus the Confessor constitutes a response to the prohibition to speak on the number of activities in Christ. Following the doctrinal heritage of the Council of Chalcedon and by an initiation to the mystery realized by the Church, Maximus leads to recognizing, by a series of contemplations, the compatibility between the unity and the difference in all beings according to God’s design, including within the tension of the present world, as well as the realization of the synergy of divine and human activities throughout the syntax and in the exercise of philanthropy. Thus, while keeping silent regarding the number of activities in Christ, he shows how the Church introduces to Christ’s mystery