‘Paint, not the thing, but the effect it produces’: The Power of Impressions in Far from the Madding Crowd

“Impression” is an eminently Hardyesque word which keeps occurring in the author’s fictional texts as well as in his personal and theoretical writings. The term, which suffers from an extensive, almost inflationary use, is related to fields such as phenomenology, psychology, cognitive sciences, art theory or simply printing. The aim of this paper is to emphasize the importance and role of impressions in Far from the Madding Crowd, Hardy’s first major novel, at both the diegetic and narrative levels. For Hardy, impressions are central in man’s perception and interpretation of the world, hence characters whose understanding and actions are often heavily dependent on impressions. Impressions are also crucial in the writer’s technique, in his aesthetics ; they partake of what Hardy himself calls “the author’s idiosyncratic mode of regard”. Impressions in Hardy’s work raise important questions concerning reality, truth, the power and validity of fictional representation, and readers’ response.« Impression » est un mot éminemment hardyen, dont on trouve de très nombreuses occurrences dans les textes fictionnels de l’auteur, comme dans ses écrits personnels et théoriques. Ce terme, qui souffre d’un emploi extensif et presque inflationniste, se trouve au croisement de domaines aussi variés que la phénoménologie, la psychologie, les sciences cognitives, la théorie de l’art ou plus simplement l’imprimerie. Cet article a pour objet de souligner l’importance et la fonction des impressions dans Far from the Madding Crowd, premier roman majeur de Hardy, sur le plan diégétique comme sur le plan narratif. Pour Hardy, les impressions sont centrales dans la manière qu’a l’homme de percevoir le monde et de l’interpréter, d’où des personnages dont la compréhension et les actions en dépendent fortement. Les impressions sont également cruciales dans la technique, dans l’esthétique de l’écrivain ; elles participent de ce que Hardy lui-même appelle « le mode de regard idiosyncratique de l’auteur ». Les impressions dans l’œuvre de Hardy soulèvent d’importantes questions concernant la réalité, la vérité, le pouvoir et la validité de la représentation fictionnelle ou encore la réception par les lecteurs