Depuis que les érudits ont engagé un processus d’institutionnalisation des études orientalistes en France, à partir du tournant du xviiie siècle, la philologie occupe une position éminente dans cet espace intellectuel, à la mesure de la visée totalisante des savoirs que cette discipline se donne pour tâche d’étudier. La connaissance des civilisations non européennes issues des grandes religions mondiales que sont notamment le judaïsme, l’islam, l’hindouisme et le bouddhisme, requiert en effet..