La beauté d’un drame est comme l’éclair, magnifique et brève. Depuis le jour où le premier cerveau reçoit le germe fécond jusqu’à l’heure où le rideau se lève, que de méditations, de recherches, d’efforts – et de combien de gens ! Rien n’en restera. Mélancolie des décors poussiéreux, des costumes fanés, des textes morts.Ainsi l’arbre naît lentement d’une petite graine. Opiniâtre, de saison en saison, il hausse davantage sa tête vers le soleil, pousse plus loin ses racines vers les eaux obscur..