Poésie de la lumière, poésie des ténèbres dans La Flûte enchantée de Mozart

À chef-d’œuvre lyrique, livret indigent ? Les sarcasmes traditionnels sur la médiocrité des textes des grands titres du répertoire inciteraient presque à le croire. Ceux de Mozart n’échappent pas à la règle. Il a longtemps été de bon ton de s’apitoyer devant l’espèce de féerie assez platement versifiée qui sert d’argument à La Flûte enchantée, en opposant la faiblesse du librettiste au génie du musicien. Mais le caractère rudimentaire du livret n’est-il pas plutôt un avantage ? Comme le canev..