RésuméJuristes, psychologues et anthropologue, réunis dans un groupe de recherche pluridisciplinaire, ont joint ici leurs réflexions pour cerner les enjeux de la nouvelle législation portant sur le nom de famille, introduite en France en janvier 2005. Le fait que ce nouveau nom appelé « nom de famille » puisse faire l’objet d’un choix à chaque génération, par les conjoints qui fondent une nouvelle cellule familiale, indique que l’écart existant entre nom individuel (prénom) et nom collectif (patronyme) va se réduire. Elle souligne aussi que le groupe parental, qui rassemblait sur plusieurs générations les descendants agnatiques d’un ancêtre commun, pourra être par le choix du double nom (côtés père et mère) ramené à un nom de fratrie. L’art...