Le roman de guerre français connaît la sérialisation depuis 125 ans mais l’âge d’or des collections spécialisées date de 1964-1981, précédé par une période de collections bas-de-gamme commencée en 1952. D’abord, plutôt que cette production elle-même, ce sont les impacts systémiques d’une telle sérialisation réussie sur le reste du genre qui seront éclairés, sur les trois secteurs qui en ont été le plus affectés : effets d’entraînement dans la paralittérature, dans la réédition et dans l’historiographie pop.Puis la tendance à la sérialisation impulsée par les collections sera articulée à deux formes distinctes mais complémentaires de résistance littéraires au sériel, la polyphonisation du récit et l’infigurable de la guerre.Enfin, la product...