Dissecting Jack-the-Ripper : An Anatomy of Murder in the Metropolis

Jack-the-Ripper has been an historical prism for international studies of crime, history and societies. This article re-examines the infamous violent homicides from a new medical perspective. In a cold case review, original evidence of a secret trade in the dead poor is presented, neglected in crime historiography. Trafficking in bodies and body parts to teach human anatomy to medical students was the norm in the East End of London in 1888. The business of anatomy – peopled by body dealers and their accomplices – had the medical infrastructure to provide a deadly disguise for the serial killings. Those that fell from relative to absolute poverty, in death, supplied dissection tables in major teaching hospitals across London. Its social wallpaper could conceivably have camouflaged homicide in the Metropolis.Au plan international, la figure de Jack-L’éventreur a servi de prisme historique pour l’histoire sociale du crime. Cet article ré-examine ces homicides abominables et violents d’un point de vue médical nouveau. À partir d’une étude des affaires classées, l’article présente des preuves inédites d’un commerce secret de cadavres de pauvres, jusqu’ici négligé par l’historiographie. Le traffic des cadavres et de portions de ceux-ci destinés à l’enseignement de l’anatomie humaine pour les étudiants en médécine était la norme dans l’East End londonien en 1888. Le commerce anatomique, contrôlé par des trafiquants de cadavres et leurs complices, disposait de l’infrastructure médicale nécessaire pour camoufler les meurtres en série en morts naturelles. Ceux qui passaient de la pauvreté relative à la misère absolue, alimentaient après leur mort les tables de dissection des principaux hopitaux universitaires londoniens et il est fort possible que cette pratique ait permis d’occulter des homicides dans la métropole londonienne