Sept siècles plus tard, nous sommes maintenant sûrs — de l’éphémère, fragile et présomptueuse certitude des vivants — que Johani Miguel, dont la lettre ouvrait cette étude, a cessé d’être inquiet. Le chanoine portugais, les rois, les reines et les infants, les ambassadeurs et les messagers, les scribes et les huissiers de l’époque de Jacques II ont depuis longtemps quitté la scène. La dynastie et la couronne d’Aragon elles aussi ont disparu. Mais les archives du roi, presque intactes, excepti..