Le début du XIXe siècle est doublement marqué par la croissance exponentielle du théâtre et la vogue des sujets historiques. Le public enfantin n’est pas délaissé : les pièces dites « historiques », jouées ou imprimées, sont nombreuses. Ces fictions dramatiques historiques devaient-elles inculquer l’histoire et aller de pair avec une discipline de plus en plus enseignée ? Comment écrivaient-elles les grands événements collectifs et les violences du passé ? L’histoire valait-elle pour elle-même, ou n’était-elle que l’instrument d’ambitions plus vastes – divertir, endoctriner, moraliser, former ? L’étude d’un corpus de huit pièces datant de la Restauration et de la monarchie de Juillet permet de proposer quelques réponses. Il ne s’agirait pas...