Heterogeneous small-scale forest ownership: complexity of management and conflicts of interest

Forest landscape in Slovenia is large and fragmented. The majority of owners (489,000) own only small forest land (less than 5 hectares), which is a result of intensive societal, political and economic changes that have occurred over the last two centuries. Land reforms, old-field succession, impartial inheritance and restitution after 1991 are the main factors that have produced a large number of owners. Since they mainly inherited the forest, they constitute a very broad and heterogeneous group. The small-scale owners, as a specific social group, lack the knowledge, skills and capacity for efficient forest management. They have changed their attitude toward their forest in recent decades and have mostly shifted from production to multi-objective orientation. A three-step approach for theoretical sampling was used to collect variety of qualitative data suitable for Glaser’s (1998) variation of grounded theory. The theory has emerged around three core categories: (1) land fragmentation and co-ownership and (2) demographics and (3) remoteness. We found that land fragmentation builds suspicion and distrust between owners and their willingness to cooperate. The disappearing group of residential owners, often affiliated with agriculture, holds emotional interest to manage the forest although income generation is insignificant. Remote owners are disassociated with their forest and carry almost no forestry activities.Le paysage forestier slovène est à la fois étendu et fragmenté. La majorité des 489 000 propriétaires ne détiennent que des parcelles de moins de 5 ha en raison des bouleversements sociétaux, politiques et économiques survenus ces 2 dernières décennies. Les réformes affectant les sols, les règles de succession, les héritages impartiaux et la restitution après 1991 sont les principaux facteurs expliquant ce taux élevé de propriétaires, qui forment un groupe aussi large qu'hétérogène. Les petits propriétaires en tant que catégorie sociale spécifique, n'ayant ni les connaissances ni les capacités que requiert une bonne gestion de leur propriété, se sont principalement tournés vers une production à objectifs multiples. Sur base d'une approche en trois temps adaptée à la variation de Glaser sur la grounded theory et axée sur 3 catégories primaires (fragmentation du sol et copropriété ; démographie ; isolement), nous avons observé que la fragmentation engendre suspicion et méfiance entre propriétaires, ce qui impacte toute coopération. La catégorie des propriétaires résidentiels, en voie de disparition car principalement liée à l'agriculture, se distingue par un intérêt émotionnel pour la gestion de leurs forêts en dépit d'un gain dérisoire. Les propriétaires isolés n'ont pour leur part pratiquement aucune activité forestière