The patterning of obsessive love in Lolita and Possessed

Répétitions, doubles, et mises en abyme sont une constante dans l'œuvre de Nabokov, et Lolita en est l'un des meilleurs exemples. Une de ces répétitions dans le temps et l'espace est quand Humbert Humbert se remémore les événements lorsqu’il était heureux avec la nymphette en 1947. Il constate alors que cette année-là le film Possessed est sorti dans les salles de cinéma. Si l’on établit on fait une comparaison entre ce film réel et Lolita, le texte et le film semblent se refléter l’un l’autre. Le but principal de cet article est de montrer que le film est une mise en abyme de Lolita parce que les deux suivent le même modèle d'amour obsessionnel : idéalisation, sentiments d'hostilité, obsession de la disparition du bien-aimé et une reconstitution textuelle et filmique aux narrations peu fiables à l’aide de nombreuses analepses.Repetitions, doubles, and mises en abyme are a constant in Nabokov’s work and Lolita is one of the best examples. One of those repetitions in time and space has to do with Humbert Humbert going back over the times when he was happy with the nymphet in 1947. He finds that in that year the film Possessed was premiered. If a comparison is made between that movie and the novel, both text and film seem to reflect each other. The main purpose of this article is to show that the film is a mise en abyme of the novel because both novel and film display the same pattern of obsessive love, which includes idealization, feelings of hostility, obsession with the disappearance of the beloved and a textual and filmic reconstitution by way of unreliable narrations through plenty of flashbacks and analepses