Paris 1814-1815

Bien que je me trouvasse dans la portion de ma famille qui avait le plus d’aisance, que ma tante m’aimât et s’occupât de moi, j’étais loin d’y être heureuse. Mon oncle n’était pas méchant, il possédait même de précieuses qualités, mais il tenait de la nature une telle taciturnité que la gravité de sa charge de juge avait encore augmentée, qu’il était difficile de respirer librement près de lui. Il était extrêmement économe, et, comme il avait déjà chez lui bonne-maman et un fils du premier ma..