L’essor que connaissent les écoles nationales professionnelles (ENP) au cours de l’entre-deux-guerres résulte de l’ambitieux plan de développement de l’enseignement technique voté en 1925 pour accroître le nombre des écoles et les moderniser. Si les nouvelles ENP résultent plus souvent de la « nationalisation » d’un établissement préexistant que de créations proprement dites, un pragmatisme comparable et une logique d’économie prévalent également pour les travaux touchant leurs locaux, l’appropriation de bâtiments existants étant souvent préférée à la construction neuve. Par souci de rationalisation, la politique centralisatrice que mène la direction de l’enseignement technique conduit tout d’abord celle-ci à confier la responsabilité du pr...