La finalité de la démocratisation de la culture qui avait permis, jusqu’au milieu des années 1990, de mettre en place des objectifs stabilisés proprement culturels, a été remise en cause. Au-delà même de la cohésion sociale, d’autres desseins par la culture, comme le développement économique ou celui des territoires, sont devenus plausibles. Un changement d’échelle s’est opéré. Dans les années 2000, alors que les événements culturels ont constitué un des outils exemplaires de la démocratisation culturelle et que les institutions publiques ont notamment usé de la capacité de rassemblement des expositions et des festivals, la question des publics et de la participation de ces derniers aux grands événements culturels s’est donc posée d’une aut...