D’entrée de jeu, l’AGÉUM se prononce en faveur de la création d’un ministère de l’éducation, car il incombe à l’État de coordonner l’ensemble du système pour assurer « une prise en main par les citoyens et le ministère du problème de l’éducation » et pour réaliser « une démocratie plus vraie ». Mais l’AGÉUM fait une distinction importante : si la responsabilité administrative de l’éducation doit relever exclusivement du ministre, celui-ci devrait partager la responsabilité académique avec un « Conseil supérieur de l’enseignement public » (et ses comités) agissant comme autorité législative sur l’ensemble du système. C’est un modèle de direction bicéphale que proposent aussi d’autres intervenants, que rejettera la Commission Parent et que de...