International audienceRéhabiliter les utopies — et non pas l’utopie au singulier (en dépit du titre de son essai) — fut le souhait, guère exaucé il est vrai, de l’écologiste René Dumont qui, dès le milieu des années 1970, s’inquiétait déjà des menaces en tout genre qui détruisent à petit feu notre planète en danger de mort. L’utopie ou la mort donc. La première, pour bâtir et vivre dans une société, plus sûre et plus juste, plus verte et plus ouverte, dans une société surtout « sans mépris ». Près d’un demi-siècle plus tard, le constat n’est pas seulement amer, il est accablant. Malgré les chercheurs, penseurs et autres lanceurs d’alerte qui n’ont cessé de nous informer et nous prévenir des catastrophes annoncées