US Foreign Policy of Chaos under Trump: the Wrecker and the Puppeteers

The following article assesses the changes and continuities of US foreign policy under the (apparent) leadership of the president elected in 2016, Donald Trump. It first shows the huge discrepancies between Trump’s campaign rhetoric and his actual decisions in power. It then asks the question of who formulates foreign policy and argues that Trump, lacking the necessary skills to do it himself, is open to a multiplicity of influences. The articles then discusses the areas in which Trumpism is not really challenged by authentic opponents and tackles the issue of Russiagate, which can be seen as more a domestic construction engineered by a democratic Party which refuses to analyze its role in the loss of support that led to its defeat than a bona fide international relations issue. The conclusion argues that Trump is indeed the face of US decline but not the cause of it, for this decline, linked to imperial overstretch, started a long time before his election.L’article qui suit analyse les changements et continuités de la politique étrangère des États-Unis sous la direction (supposée) du président élu en 2016, Donald Trump. Il montre en premier lieu l’immense décalage entre la rhétorique de la campagne et les décisions prises effectivement depuis son arrivée au pouvoir. Puis il aborde la question de qui formule la politique étrangère et défend l’idée que Trump n’a pas les compétences nécessaires pour la faire lui-même ce qui l’expose à une quantité d’influences diverses. L’article aborde ensuite les domaines où le trumpisme n’est pas vraiment rejeté par des opposants inauthentiques et aborde la question du Russiagate (espionnage russe) qui semble être plus une construction intérieure mise en place par un parti démocrate qui refuse d’analyser son rôle dans la défaite électorale qu’un objet de relations internationales en tant que tel. La conclusion voit dans Trump le visage du déclin américain mais pas sa cause, car celui-ci, lié à l’extension des responsabilités impériales, a commencé bien avant son élection