Les ecclésiastiques ont accompagné à des titres divers la construction de l’État moderne qui de son côté a favorisé la pénétration toujours plus grande de l’écrit chez les sujets du roi de France. L’un des canaux par lesquels a transité cette dépendance à l’écrit officiel a été l’enrôlement des clercs, par définition maîtres de l’écrit, directement et systématiquement au service du gouvernement monarchique qui a ainsi inscrit les clercs dans l’État. La présente contribution examine les effets croisés de la généralisation progressive entre le XVIe et le XVIIIe siècle des registres paroissiaux et des registres de vêtures, noviciat et profession de vœux. Ces registres exigés par l’État, rédigés sur ses indications, pour ses besoins et archivés...