L’article propose une approche « mitoyenne » entre socio-anthropologie de l’espace et géographie culturelle sur l’espace vécu des grands bâtiments verticaux, en analysant trois récits de fiction prenant une tour pour cadre : « Total Environment » (Aldiss, 1968), The World Inside (Silverberg, 1971), et High-Rise (Ballard, 1975). On y étudie, en particulier dans les deux premiers, tirant profit de l’effet de loupe propre à la science-fiction « d’avertissement », en dégageant des faits socio-spatiaux saillants, la co-construction des formes de l’espace et des formes de socialisation. Ces catégories nous sont utiles dans un second temps pour l’analyse de High Rise, lequel nous guide dans les dynamiques de la désagrégation sociale. High-Rise exp...