Qu’en est-il du roman graphique portugais ?

Le roman graphique, à fort syncrétisme générique, est devenu de nos jours une forme de textualité issue de rapports plus ou moins complexes entre signes iconiques et signes verbaux, et soulevant des questionnements itérativement revisités au sujet de son appartenance notamment à la littérature, vu, d’une part, le jeu sur un langage non-verbal et, d’autre part, son inscription présumée dans une culture de masse, pour ce qui est de sa réception. Ce sera dans ce cadre sommairement tracé qu’il s’agira de considérer deux axes de réflexion tenant compte de Rei et A arte suprema! de António Jorge Gonçalves et Rui Zink : qu’en est-il d’une présence de romans graphiques portugais ? Quels enjeux linguistiques et culturels peuvent être mis à profit pour ce qui est d’un usage en classe de langue étrangère ?The graphic novel, with a strong syncretism with respect to genre, has become nowadays a form of textuality resulting from more or less complex relationships between iconic signs and verbal signs, with iteratively revisited questions about its belonging especially to literature, considering, on the one hand, the role played by a non-verbal language and, on the other hand, its presumed inscription in mass culture, as regards its reception. It is within this framework summarily traced that we consider two axes of reflection: what about a presence of Portuguese graphic novels? What linguistic and cultural issues can be exploited in FL class? The corpus is composed of two graphic novels, Arte suprema and Rei by A. J. Gonçalves and R. Zink