L’étude porte sur la mise en page, la mise en images et les choix textuels opérés dans ce manuscrit d’apparat ayant appartenu à un bibliophile illustre, collectionneur de manuscrits arthuriens, Jacques d’Armagnac. S’impose le constat d’un certain conservatisme dans les paragraphes et les rubriques à partir du moment où se maintient un cycle iconographique, par ailleurs absent dans la plupart des manuscrits du XVe siècle. Néanmoins à travers quelques modifications dans les lettrines, les rubriques, et surtout les choix iconographiques et textuels, émerge un nouvel horizon d’attente dont témoignent pour partie d’autres manuscrits du XVe siècle ainsi que la première édition imprimée : émergence d’une finalité morale du roman, mise en avant de ...