Les « Menus » de Cendrars peuvent être considérés comme une sorte de complicatio où se joue le passage du cosmique à l’intime : le poète dévore le monde, de telle sorte que ces menus poèmes, qui semblent à première lecture n’obéir qu’à la logique de la liste, apparaissent comme le lieu d’un glissement néo-pascalien de l’« espace » par lequel l’univers « engloutit » l’homme à l’« esprit » par lequel l’homme « comprend » l’univers.Blaise Cendrars’ « Menus » may be seen as a kind of « complicatio » leading from the cosmic to the personal : the poet eats up the world, in such a manner that these menus poèmes, that may seem at first mere lists, are to be interpreted as neo-pascalian loci where « space » « swallowing up » man gives way to the « s...