Épisiotomie : annonce et consentement

Introduction : Today, women, as well as the medias feel concerned about episiotomy and the consent that should be associated to it. Even though midwives are told to reduce the rate of episiotomy, they still sometimes need to do it. Objectives : The aim of the project was to study french midviwes’ practices about consent while perfoming an episiotomy. The authors also wanted to know about the difficulties midwives were facing in their practices, and also to know about their feelings about the current publicity.Study : It’s a qualitative study. Individuals interviews were led with the help of ten midwives of a level-3 hospital in Auvergne. Results : Several factors seem to interfere in midwives’ practices such as their ability to talk about episiotomy with women, or the fact that they belong to different midwives’ generations. The context also seem to be important : if the woman they’re taking care of doesn’t seem very concerned about episiotomy, midwives tend not to ask for their consent before performing the episiotomy. Midwives admit that they don’t often use the interrogative form to ask for consent because they’re afraid that the woman might say no. Almost all of the things that mdiwives explained during the interview were on point with scientific articles, whereas midwives’ practices are still quite different from what women expect to get from midwives during labor.Conclusion : Midwives agree to say that giving proper informations to women is more important that asking for consent ; the French College of Midwives consider that there’s a lack of midwives in the hospitals which doesn’t allow them do to their job properly.Introduction : Aujourd’hui, la question de l’annonce et du consentement pour l’épisiotomie est au cœur du débat médiatique et des préoccupations des femmes. Malgré les politiques de réduction des taux, c’est encore un geste utilisé dans certaines situations. Objectifs : le but de ce travail était d’étudier les pratiques des sages-femmes quant à l’annonce et à la recherche de consentement pour l’épisiotomie, d’identifier les freins et les difficultés rencontrés par les sages-femmes en pratique quotidienne et d’observer le positionnement des sages-femmes par rapport à la médiatisation actuelle.Etude : il s’agit d’une étude observationnelle avec analyse qualitative des résultats. Dix entretiens semi-dirigés ont été menés sur des sages-femmes d’un hôpital de type 3 en région Auvergne-Rhône-Alpes. Résultats et discussion : Plusieurs facteurs influent sur la pratique des sages-femmes comme la facilité des celles-ci à parler d’épisiotomie avec les femmes ou l’appartenance à différentes générations de sages-femmes. Le contexte joue également un rôle sur les pratiques des sages-femmes, notamment au niveau du positionnement de la parturiente sur l’épisiotomie. Les sages-femmes avouent ne pas avoir recours à une question pour demander le consentement par peur du « non ». Les sages-femmes expriment des avis qui globalement correspondent aux données de littérature mais qui diffèrent des demandes des femmes, bien que leurs pratiques tendent à aller dans le sens dans ces demandes.Conclusion : Si globalement les sages-femmes s’accordent à dire que c’est plus l’information que le consentement qui influe sur le vécu de l’épisiotomie, le CNSF alarme sur le manque de moyens humains qui entrave les sages-femmes dans leurs pratiques au quotidien