Description de l’impact de l’information et du consentement sur le vécu de l’accouchement.Étude quantitative réalisée dans un CHU de type III

Introduction : The patient has rights, as provided under the Kouchner law of 2002, which recognizes the importance of the patient’s free and informed consent and a duty to provide information. However, lack of consent seems to be a defining attribute in obstetric abuse. The main goal of this study was to determine whether information and consent were obtained by the midwife before performing any type of medical act or care. Consequently, the second objective was to assess the existence of a correlation between information and consent and to determine the role they play in the patient’s childbirth experience.Patients and methods : Observational and descriptive study conducted on 187 women hospitalized in the mother-and-child in a Hospital Centre of Type III with results generated through a self-administered questionnaire. Results : Generally speaking, patients should be better informed before going through a medical procedure and their consent should be more consistently sought after, especially for an episiotomy (36% were informed, 48% gave their consent). A correlation between information and consent was found for every medical act. Moreover, the way the patient experienced childbirth is directly connected to her rights and whether or not she felt they were respected. (p=0,035)Discussion : It would be valuable to apply the latest recommendations regarding Syntocinon® to all medical procedures performed in the delivery room. In other words, informing the patient and getting their consent beforehand, and putting into practice the joint medical decision.Introduction : La patiente dispose de droits que l’on retrouve dans la loi Kouchner de 2002. Cette loi insiste sur le consentement libre et éclairé ainsi que sur le devoir d’information. Cependant, l’absence de consentement semble être une composante centrale de la maltraitance obstétricale. L’objectif principal de cette étude était de savoir si l’information et le consentement étaient recueillis par la sage-femme avant la réalisation d’un acte médical ou de soins. Dans un second temps, les objectifs étaient d’évaluer s’il existait un lien entre l’information et le consentement et quelle place ces derniers occupaient sur le vécu de l’accouchement de la patiente. Patientes et Méthodes : Etude observationnelle descriptive réalisée auprès de 187 femmes hospitalisées dans le secteur Mère Enfant au sein d'un CHU de type III à l'aide de questionnaires autoadministrés. Résultats : Les patientes doivent dans l’ensemble être mieux informées avant la réalisation d’un acte médical, et leur consentement doit être plus sollicité, surtout lors d’une épisiotomie (36% ont été informées, 48% ont consenti). Un lien entre l’information et le consentement a été retrouvé pour chaque acte médical. De plus, il existe un lien entre le vécu de l’accouchement de la patiente et le fait qu’elle se soit sentie respectée dans ses droits (p=0,035). Discussion : Il serait intéressant de généraliser les dernières recommandations concernant le Syntocinon® à l’ensemble des actes médicaux réalisés en salle de naissance, c’est-à-dire informer et recueillir le consentement de la patiente au préalable. Appliquer en pratique la décision médicale partagée