Faut-il habiter le monde pour l'écrire ? Échanges géographiques et littéraires sur l’habitat humain: Cycle de conférences « Littératures en mouvement : éditer, dévoiler, traduire l'espace littéraire mondial »

Michel Lussault, géographe, est professeur d'études urbaines à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon.En 2008-2009, il a coprésidé avec l'architecte Paul Chemetov le conseil scientifique de l'appel à projet international « Un pari pour le grand Paris ». En 2010-2011, dans le cadre du programme Territoires 2040, lancé par la DATAR, il a été responsable scientifique du groupe "L'urbain métropolisé français dans la mondialisation".Depuis 2010, il préside le conseil scientifique du Plan Urbanisme Construction Architecture (Ministère de l'écologie, de l'environnement, du développement durable et de la mer), depuis novembre 2011, Arc en Rêve, centre d'architecture à Bordeaux, et, depuis octobre 2012, l’Institut français de l’Éducation.Auteur d’ouvrages scientifiques et de nombreux articles, il a notamment codirigé avec Jacques Lévy les actes du colloque de Cerisy Logiques de l'espace, esprit des lieux (2000) et le Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés (2003). Il a récemment publié aux Éditions du Seuil L’Avènement du Monde : essai sur l'habitation humaine de la terre (2013).Philippe Vasset, diplômé en géographie, philosophie et relations internationales, est journaliste et écrivain.Lauréat du prix du Jeune écrivain en 1993, il est l'auteur de plusieurs romans, publiés aux Éditions Fayard : Exemplaire de démonstration : Machines I (2003), Carte muette : Machines II (2004), Bandes alternées (2006), Un livre blanc (2007), Journal intime d'un marchand de canons (2009), Journal intime d'une prédatrice (2010) et La Conjuration (2013).À partir de son roman Un livre blanc, récit explorant les zones laissées en blanc sur une carte de la région parisienne, il a fondé, avec les plasticiens Xavier Courteix et Xavier Bismuth, L'Atelier de géographie parallèle. Ce collectif s’intéresse particulièrement à ces zones blanches, lieux indéterminés, en marge des villes, sur lesquels les cartes de l'IGN restent muettes