Interstitial and glomerular immune cell populations in idiopathic nephrotic syndrome

AbstractInterstitial and glomerular immune cell populations in idiopathic nephrotic syndrome. Tissue samples from patients with idiopathic nephrotic syndrome [seven with minimal change (MC) and seven with mesangial proliferation (MP)] were examined for evidence of interstitial and glomerular immune cell infiltration using monoclonal antibodies to identify T cells (OKT3, TA-1), T cell subsets (OKT4, OKT8), B cells (BA-1), and monocytes and null cells (OKM1) by indirect immunofluorescence. A nuclear counterstain permitted precise enumeration of reactive and unreactive cells in comparison with five normal tissue samples, eight endstage (ES) tissue samples, and five tissue samples from patients with miscellaneous (mise) types of nephrotic syndrome. Interstitial cell populations in MC and MP were similar to normals except for an increase in OKM1 reactive cells in MP. ES had more numerous interstitial cells reactive with each of the monoclonal antibodies than did normal, MC, or MP. Reactive glomerular cells were most numerous in MP, intermediate in MC but only rarely observed in normal tissue samples. Most identifiable glomerular cells reacted with OKT3 or OKM1. T-cell subset populations in MC and MP glomeruli were similar. These studies reveal the presence of infiltrating immune cells in the glomeruli but not the renal interstitium of patients with idiopathic nephrotic syndrome. Whether these cells mediate proteinuria or simply mark tissue injury remains to be discerned.Populations cellulaires immunes interstitielles et glomérulaires au cours du syndrome néphrotique idiopathique. Des exemples des tissus provenant de malades atteint du syndrome néphrotique idiopathique [sept avec lésions minimes (MC) et sept avec prolifération mésangiale (MP] ont été examinés pour mettre en évidence une infiltration de cellules immunes interstitielles et glomérulaires en utilisant des anticorps monoclonaux afin d'identifier des cellules T (OKT3, TA-1), les sous-populations cellulaires T (OKT4, OKT8), les cellules B (BA-1), les monocytes et les cellules neutres (OKM1) par immunofluorescence indirecte. Une contre coloration nucléaire permettait une numération précise des cellules réactives et non réactives, par comparaison avec cinq exemples des tissus normaux, nuit exemples des tissus en phase terminale (ES) et cinq exemples des tissus provenant de malades atteints de divers (misc) types de syndrome néphrotique. Les populations cellulaires interstitielles chez les MC et MP étaient identiques au normaux, à l'exception d'une augmentation des cellules OKM1 réactives chez les MP. ES avait des cellules interstitielles plus nombreuses réagissant avec chacun des anticorps monoclonaux que les normaux, les MC, ou MP. Les cellules glomérulaires réactives étaient plus nombreuses chez les MP, intermédiaires chez les MC, et seulement rarement observées dans les exemples des tissus normaux. La plupart des cellules glomérulaires identifiables réagissaient avec OKT3 ou OKM1. Les sous-groupes de populations cellulaires T dans les glomérules MC et MP étaient identiques. Ces études révèlent la présence de cellules immunes infiltrantes dans les glomérules mais non dans l'interstitium rénal de malades atteints de syndrome néphrotique idiopathique. Que ces cellules participent à la protéinurie, ou simplement reflètent la lésion tissulaire reste à être précisé