Determination of extracellular fluid volume in uremic patients by oral administration of radiosulfate

Determination of extracellular fluid volume in uremic patients by oral administration of radiosulfate. Determinations of extracellular fluid volume (ECF) are needed both for understanding and management of problems in patients with hypertension and chronic renal disease. Because of difficulties with i.v. radioisotope markers, accuracy of oral radiosulfate (100 µCi) was assessed in four groups of subjects. In all, radiosulfate space correlated with expected value for weight, but equilibration time and decay rate of plasma levels was significantly more rapid in normal volunteers than it was in chronic renal failure (94 ± 8 vs. 161 ± 16 min and 14.6 ± 0.9 vs. 0.5 ± 0.1%/hr, respectively; P < 0.001). Repeated determinations in hypertensive patients maintained on constant sodium intake varied by 2.6 ± 1.1%. Moreover, oral radiosulfate was sensitive enough to detect changes induced by either hemofiltration (14 patients) or saline infusion (4 patients); variations in body weight and radiosulfate space correlated closely (r = 0.99) with a slope of 1.03. Thus, this method can provide reproducible and accurate measure of ECF changes in subjects with either normal or impaired renal function. Clinical value was demonstrated by finding fluid overload (radiosulfate space, 25 ± 1.1% of body wt vs. 18.9 ± 0.7% for normal) in absence of clinical signs of fluid retention in 11 out of 18 patients on regular hemodialysis.Détermination du volume extracellulaire chez les malades urémiques par l'administration orale de radiosulfate. Les déterminations du volume extracellulaire (ECF) sont nécessaires à la fois à la compréhension et au traitement des problèmes survenant chez les malades atteints d'hypertension et d'insuffisance rénale chronique. A cause des difficultés liées à l'emploi par voie i.v. de marqueurs radioisotopiques la précision de l'utilisation du radiosulfate (100 µCi) par voie orale a été évaluée dans quatre groupes de sujets. Chez tous l'espace radiosulfate est correlé avec la valeur attendue en fonction du poids mais le temps d'équilibration et la diminution de la concentration plasmatique sont plus rapides chez les volontaires normaux que chez les sujets atteints d'insuffisance rénale chronique (94 ± 8 et 161 ± 16 min; 14,6 ± 0.9 et 0,5 ± 0,1%/hr, respectivement, P < 0,001). Des déterminations itératives chez les malades hypertendus maintenus à un apport de sodium constant varient de 2,6 ± 1,1%. De plus, le radiosulfate par voie orale permet une sensibilité suffisante pour déceler les modifications liées soit à l'hémofiltration (14 malades) ou à l'administration de sodium chloride isotonique (4 malades). Les variations du poids corporel et de l'espace radiosulfate sont étroitement correlées (r = 0,99) avec une pente de 1,03. Ainsi cette méthode peut-elle permettre des déterminations précises et reproductibles des modifications de ECF chez des sujets dont la fonction rénale est anormale ou diminuée. L'intérêt clinique a été démontré par la constatation d'une surcharge liquidienne (espace radiosulfate à 25 ± 1,1% du poids corporel au lieu de 18,9 ± 0,7%, valeur normale) en l'absence de symptômes cliniques de rétention liquidienne chez 11 parmi 18 malades en hémodialyse chronique